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Futur.e.s

la grande histoire d’un festival pas comme les autres

2019, Futur.e.s a 10 ans. Du projet aussi fou que audacieux créé en 2009 au festival exigeant et singulier que l’on connaît aujourd’hui, que retenir de Futur en Seine / Futur.e.s ? Une fois n’est pas coutume, Futur.e.s se projette en arrière et explore son passé. Un voyage dans le temps qui nous aide à comprendre le sens de l’innovation numérique et son impact sur nos vies, nos sociétés et nos entreprises.
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Bon voyage !

2019

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Futur en Seine 2009

La grande première

29 mai — 7 juin
Le 30 mai 2009, les parisiennes et parisiens découvrent une étrange bulle géante installée place de la Bastille.
Son nom : la wikiplaza. Le cœur du tout jeune festival Futur en Seine, « la première grande Fête Populaire du Numérique » qui a ouvert ses portes la veille dans de nombreux lieux disséminés en Île-de-France et à Paris. Cette bulle, c’est une fenêtre sur le futur et la programmation y est foisonnante : prototypes technologiques financés par la Région Île-de-France et sélectionnés par un jury international, atelier open-source, apéro performances DIY, soirées…
Le tweet qu'on retient 15:41 - 11 mai 2009
#futurenseine Futur en Seine sur Canal: Futur en Seine a été annoncé sur Canal + dans « le Journal ..
C’est le tout premier tweet du compte de Futur en Seine – oui, on aurait pu être plus inspirés…
Tous les ingrédients qui feront le succès de Futur en Seine dans les années à venir sont déjà réunis. Il faut dire que l’ambition de Cap Digital, pôle organisateur de Futur en Seine, est immense : « créer un événement récurrent, rendez-vous incontournable de la scène internationale et s’imposer dans les années à venir comme l’ “exposition universelle du numérique” » prophétise Henri Verdier, alors Président de Cap Digital. Heureusement, les moyens sont au rendez-vous. Dès sa première édition, le futur s’explore en grand, avec pas moins de 16 prototypes, 50 projets des membres de Cap Digital montrés au public, 40 lieux investis en Île-de-France pour au total 300 événements proposés entre le 29 mai et le 7 juin.
Affiche Futur.e.s 2009
« créer un événement récurrent, rendez-vous incontournable de la scène internationale et s’imposer dans les années à venir comme l’ “exposition universelle du numérique” »

Henri Verdier, Président de Cap Digital en 2009

Si l’ampleur de ce nouveau rendez-vous est importante, précisons que ce festival « n’allait pas de soi ». Quelques mois plus tôt, les débats ont été houleux au board de Cap Digital. Pourquoi un pôle de compétitivité dont la mission est de soutenir l’innovation dans le monde de la recherche et des entreprises irait prend le risque de créer un festival grand public, gratuit de surcroît, et qui ambitionne de réunir des dizaines de milliers de personnes ? Malgré les désaccords, décision est prise de se lancer dans l’aventure. L’envie de « sortir les prototypes du garage » et de les confronter (nous dirions aujourd’hui « expérimenter ») auprès du grand public est trop forte.
« En France, les talents sont nombreux, les projets également. Ce qu’il manque sans doute, c’est le souffle collectif, l’universalité de l’ambition, la fierté partagée, les échanges entre les acteurs de domaines parfois trop cloisonnés et la rencontre avec les citoyens. » précise Henri Verdier. Pari audacieux mais pari payant avec 80 000 visiteurs en 10 jours, la première édition de Futur en Seine est une très belle réussite. Mieux, toutes les bases qui feront le succès des prochains festivals sont déjà posées.
Le projet qui aurait dû marquer les esprits

Le nuage vert.

Ce projet artistique du studio HeHe ambitionnait de mettre en lumière le nuage de vapeur émis par l’incinérateur de déchets de Saint-Ouen, en utilisant un rayon laser vert. Au-delà du spectacle, Nuage Vert devait permettre à chacun de projeter ses propres questions concernant notre mode de vie et notre production de déchets... Le projet ne verra hélas jamais le jour à cause de l’opposition des élus et des industriels du coin. Reste tout de même ces essais filmés qui prouvent que le proto était au point. La preuve également que la tonalité « poil à gratter » du festival est déjà au rendez-vous !

Le projet qui aurait dû marquer les esprits

Le nuage vert.

Ce projet artistique du studio HeHe ambitionnait de mettre en lumière le nuage de vapeur émis par l’incinérateur de déchets de Saint-Ouen, en utilisant un rayon laser vert. Au-delà du spectacle, Nuage Vert devait permettre à chacun de projeter ses propres questions concernant notre mode de vie et notre production de déchets... Le projet ne verra hélas jamais le jour à cause de l’opposition des élus et des industriels du coin. Reste tout de même ces essais filmés qui prouvent que le proto était au point. La preuve également que la tonalité « poil à gratter » du festival est déjà au rendez-vous !

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