Les Tontons du net

Michel Gien fait parti des pionniers qui ont participé au développement d’Internet. A l’époque, en France, le projet s’appelle Cyclades. Lui, travaille comme ingénieur système chez Inria qui collabore au projet. Le projet est abandonné en 1978 mais donne lieu à d’autres inventions qui s’inspireront de ce premier réseau global. Après 15 années de recherche sur les réseaux d’ordinateurs et les systèmes d’exploitation, Michel co-fonde deux startup dans ce domaine et celui de la virtualisation (Chorus Systems, vendue à Sun microsystems et VirtualLogix, vendue à Red Bend Software). Aujourd’hui PDG et cofondateur de la société Twinlife, son objectif est de développer une messagerie sécurisée « Twinme » pour protéger ce que vous faites et ce que vous dites, à coup de chiffrements peer-to-peer.

Najah Naffah démarre sa carrière à L’Inria, où il a contribué au réseau Cyclades, et dirigé le projet Kayak sur la bureautique, en réalisant dès 1981 un Poste de Travail, avec des interfaces multimedia, un réseau local, et des applications bureautiques dont certaines à base d’intelligence artificielle. Il a occupé ensuite des postes d’Executive au sein des entreprises d’informatique Bull, Sabre et EDS. N. Naffah est diplômé de Telecom ParisTech et de l’Université Paris 6 (doctorat en Informatique)

Jean-Louis Grangé a été chercheur pendant 15 ans à l’INRIA. Dans le Projet Cyclades, un des premiers réseaux de commutation à l’origine d’Internet, il a dirigé l’équipe Cigale (réseau de commutation de paquets) où les notions de datagramme et de routage adaptatif ont été conçues et expérimentées. Il a ensuite été le directeur du Projet Nadir sur l’usage des satellites dans les réseaux d’ordinateurs. Aujourd’hui retraité, il est toujours actif dans le milieu de la recherche scientifique et siège au Comité National Français des Recherches Arctiques et Antarctiques.

Axelle Lemaire est associée au sein du cabinet européen de conseil en stratégie Roland Berger, où elle y dirige l'écosystème d'innovation Terra Numerata. Secrétaire d'Etat en charge du Numérique et de l'Innovation de 2014 à 2017, elle a accompagné l'envol de la French Tech, permis l'ouverture des données publiques, amplifié le Plan France Très Haut Débit, lancé la première stratégie nationale d'intelligence artificielle, encouragé les entreprises européennes à nouer des alliances. Axelle Lemaire a aussi défendu au Parlement la loi pour une République numérique, co-construite pour la première fois avec les citoyens et adoptée à l'unanimité.