Fraîcheur sur le climat ? Les nouvelles mobilisations signées génération Z
Jeudi 13 juin
17h45 - 18h30 - Mobilier national - Galerie des GobelinsA leur âge, nous étions délégués de classe, nos mobilisations se limitaient à l’organisation des boums de fin d’année, l’élection présidentielle était souvent un sujet lointain et la menace climatique un vague discours. Eux, ont 15, 18 ou 20 ans et se battent déjà corps et âmes pour forcer citoyens et gouvernements à agir face à l’urgence environnementale. Que racontent ces nouvelles mobilisations de nos sociétés ? Quelles sont leurs ressorts et leurs particularités au regard de celles de leurs aînés et comment faire en sorte qu’elles transforment le dire en faire ?
Thématique : E-cratie
Vipulan Puvaneswaran
A 15 ans, Vipulan Puvaneswaran est l'un des ambassadeurs de l'association Little Citizens for Climate. Lycéen et membre de plusieurs groupes de mobilisation pour le climat, il est le co-créateur du collectif Fridays for future.
Léna Lazare
Léna Lazare commence son engagement à l'université au sein de LUPA(Les Universitaires Planteurs d'Alternatives), association universitaire pour des établissements d'enseignement écologiques. Elle milite ensuite pour le Pacte Finance Climat (secrétaire générale du collectif jeune), avant de co-fonder un collectif de désobéissance civile et de réflexion autour de l'écologie "radicale", "Désobeissance Ecolo Paris". Ce collectif a été à l'initiative de la grève des jeunes pour l'environnement à Paris. Depuis elle poursuit ses action aux côtés du mouvement Youth for Climate.
Ingénieur de formation, Maxime est aussi passé par le monde de l’édition où il a développé des supports pédagogiques sur du développement durable. Il a fait un tour du monde pour étudier les problématiques liées à l’eau, monté une plateforme de financement participatif pour des prêts agricoles et fonde en 2014 l’association Fermes d’Avenir très impliquée dans la loi des Etats Généraux de l'Alimentation. En 2019, il lance La Bascule, un mouvement de lobbying citoyen avec l’ambition de peser dans les débats.
Après avoir été chargée de mission au département des affaires européennes et internationales de l’Ifremer, Jeanne Ghérardi est de retour à l’Université de Versailles Saint Quentin, où elle enseigne les sciences de l'environnement et du climat ainsi que les bases de la géologie. Également chercheuse au LSCE, elle développe de nouveaux projets de recherches axés sur la compréhension des changements environnementaux dans les régions arctiques et de leurs conséquences sur les populations locales, avec une forte composante sociétale et une approche de coproduction.